Personne n’est épargné. Le narcotrafic gangrène le territoire national. Marseille, la Seine-Saint-Denis ou Valence, sont souvent cités, mais les zones rurales et les villes moyennes n’échappent pas au fléau. S’imposant par la violence et la corruption, ce phénomène délétère génère aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel estimé à 6 milliards d’euros et fait vivre plus de 200 000 personnes. Sans oublier les innombrables victimes et les effets néfastes sur la santé. La commission des lois du Sénat vient d’adopter la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic et la proposition de loi organique fixant le statut du procureur national anti-criminalité organisée. Dans le même temps, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, muscle la traque des narcotrafiquants et Gérald Darmanin, garde des sceaux renforce l’arsenal pénitentiaire.

Un marché très juteux